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A l’écoute de nos partenaires pour renforcer nos formations PIC

Deux ans après avoir lancé le Plan d’Investissement dans les Compétences et proposé de multiples formations répondant aux besoins des recruteurs et des candidats, Pôle emploi vient de réaliser une étape de « bilan-ajustement » avec un panel d’entreprises et d’organismes de formation. Objectif : affiner l’offre de formation pour l’adapter toujours mieux à un environnement changeant.

Publié le  17/03/2022

La crise sanitaire est passée par là. Et pas seulement… Depuis 2019, année de lancement du PIC, des bouleversements sociétaux, économiques et écologiques ont fortement impacté le marché de l’emploi : « Nous avons donc décidé de faire un point d’étape rapide et opérationnel pour apporter des modifications à l’offre de formation du PIC, » résume Marina Verbaere, coordinatrice PIC chez Pôle emploi Auvergne-Rhône-Alpes. 

Un tour de table organisé sous forme d’ateliers avec un échantillon d’entreprises, de branches professionnelles et d’instituts de formation, pour aller à l’essentiel et définir des actions simples et efficaces facilement applicables. Quatre rencontres à distance ont été organisées en janvier avec les partenaires de quatre secteurs en tension : Services à la personne, BTP, Transport et Industrie. 

Capitaliser sur les feedbacks des entreprises

Comment ? En allant chercher le « feedback » des entreprises : en quoi leurs besoins ont évolué ? Quel est leur niveau de satisfaction vis-à-vis des embauchés fraichement formés ? « Chaque atelier a réuni une quinzaine de participants, avec des échanges ouverts et informels, particulièrement fructueux et constructifs », insiste-t-elle.

« Le bilan du PIC est très positif, avec 90 000 entrées en formation : des jeunes, des personnes en situation de handicap, des chômeurs de longue durée… Nous avons fait bouger les lignes mais nous avons voulu faire encore mieux pour cette dernière année de mise en œuvre. »

Marina Verbaere,
coordinatrice à Pôle emploi Auvergne-Rhône-Alpes

Besoin d’autonomie et de polyvalence

Parmi les retours les plus fréquents : des besoins de renforcement sur des compétences spécifiques de savoir-faire ou savoir-être. « Nous avons donc réfléchi à la création de modules additionnels courts pour répondre à un besoin précis, poursuit Marina Verbaere. La maîtrise des outils digitaux par exemple, qui ont fait une entrée fracassante dans la vie des entreprises avec la crise sanitaire… » Une grande partie des ajustements répond à un besoin d’autonomie et de polyvalence : techniques de base dans les disciplines du second œuvre pour le BTP (électricité pour des carreleurs, peinture pour les plombiers…), un module « gestes écoresponsables » pour les aides à domicile, un soutien personnalisé en conduite ou navigation GPS pour transporteurs, etc. 

Sécuriser les parcours professionnels

« Il s’agit non seulement d’améliorer l’adéquation entre les besoins des recruteurs et les compétences des stagiaires mais aussi de donner du sens aux parcours de formation pour renforcer l’employabilité tout au long de la vie. Pour les employeurs, c’est aussi un moyen de constituer un vivier de compétence dans leurs secteurs respectifs. C’est un investissement qui profite à tous ! » Cette première vague d’ajustements devrait être mise en œuvre à la fin du premier trimestre 2022, alors que d’autres secteurs vont faire l’objet d’une démarche similaire : l’agriculture, l’énergie et la plasturgie. 

 

#MonChoixPro

Lancé à l’initiative de la Préfecture Auvergne-Rhône-Alpes et Pôle emploi dans le cadre du PIC, #MonChoixPro est décliné sur une page Facebook destinée aux différents publics pour communiquer sur les opportunités de formations, assurer la promotion des évènements en lien avec l’orientation et la formation et apporter des conseils pour construire leurs projets professionnels.

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