Ardennes : au plus près des artisans du bâtiment !

Nombreux sont les artisans du bâtiment à passer sous les radars du service public de l’emploi. Même avec des projets de recrutement, ils ne franchissent que très rarement les portes des agences, souvent accaparés par leur travail, la charge administrative, et leurs horaires. D’où l’idée de décentraliser des guichets d’information dans un lieu qu’ils fréquentent à coup sûr : les magasins de négoce du bâtiment. «Du 12 au 17 juin, de 7h à 10h, créneau préféré des artisans qui viennent chercher leur matériel, des duos de conseillers entreprises du service public de l’emploi les accueillaient avec un café. Dix entreprises, de Balan à Sedan en passant par Charleville-Mezières, Vouziers ou Rethel, ont accepté de nous recevoir pour  assurer la promotion des aides et mesures mobilisables auprès de leur clientèle» explique Azedine Benameur, chargé de mission à la direction territoriale de Pôle emploi Ardennes.

Une action inscrite dans le Pacte Ardennes

Clef de réussite de la démarche, inscrite dans le Pacte Ardennes pour la redynamisation du territoire : un véritable partenariat de l’ensemble des acteurs du service public de l’emploi très bien accueilli par les enseignes de vente de matériaux, comme Gedimat, Distrilab sanitaire chauffage, Villers Matériaux, Somatem, Big mat, Haybes matériaux, Aubade et Point P Nord. «Nous avons pu discuter avec 4 à 10 entreprises quotidiennement. Nous leur remettions à chaque rencontre un document synthétique d’information sur les aides à l’embauche proposées par les acteurs du service public de l’emploi. En amont de ces matinées, la Capeb et la FFB ont informé leurs adhérents de la tenue de cette série d’événements. La démarche a été très appréciée des artisans et des rendez-vous sont pris pour aller plus loin dans l’aide et l’appui aux divers recrutements. Cette action nous a permis de nous rendre visibles auprès d’une partie des entreprises qui ont des besoins, et qui pourtant passent à côté d’aides et de mesures qui pourraient soulager leur quotidien et leur charge de travail», conclut Azedine Benameur.