Eclairages et synthèses

Mobilité professionnelle : qui change de métier et pourquoi ?

Chaque année, près de deux millions de demandeurs d’emploi qui en retrouvent un, changent de domaine professionnel.

Publié le  14/04/2014

Chaque année, près de deux millions de demandeurs d’emploi sortent des listes de Pôle emploi suite à une reprise d’emploi. Plus d’un tiers connaît un changement de domaine professionnel. Pour comprendre les enjeux de la mobilité professionnelle, identifier les profils et les métiers les plus concernés ou encore, savoir si la mobilité est garante d’une meilleure insertion professionnelle, Pôle emploi publie une étude « Du chômage à l’emploi : une mobilité professionnelle importante et complexe ».


Comment définir la mobilité professionnelle ?
La réorientation professionnelle des demandeurs d’emploi est un enjeu important, compte tenu de la conjoncture et des mobilités observées sur le marché du travail. Ainsi, les changements de métier ont été analysés dans le cadre du processus de réorientation professionnelle lors du passage du chômage à l’emploi.

Quels en sont les enseignements principaux ? L’étude qui permet d’approfondir l’analyse par métier, tranche d’âge, sexe, formation ou encore motif de mobilité fait
apparaître cinq enseignements majeurs :

  • La mobilité professionnelle est importante pour les jeunes et les moins qualifiés ;
  • L’éloignement de l’emploi accroît la mobilité professionnelle ;
  • Le changement de métier n’est pas toujours un choix délibéré ;
  • Les moins diplômés changent principalement de métier pour trouver du travail ;
  • La reconversion est motivée par l’absence de perspectives dans les métiers industriels.

La mobilité est-elle garante d’une meilleure insertion professionnelle ? Au-delà de la mobilité professionnelle, se pose la question de la stabilité dans l’emploi retrouvé. L’âge, la qualification, le diplôme, l’exercice d’activités réduites et, surtout, le motif de la mobilité favorisent la stabilité de l’emploi.

En savoir + : Eclairages et Synthèses n° 02 - Avril 2014 (PDF, 420 Ko)